Ma nuit au musée (version 2)
par Gygès le, 25/08/2009Au cours d’un voyage en Amérique centrale, j’ai eu l’occasion de découvrir le superbe musée archéologique de Maracas. La pièce la plus remarquable du musée est sans conteste la momie d’Axolotl, un jeune prince maya qui disparut mystérieusement vers 1515, au moment de la conquête espagnole, et dont la tombe ne fut retrouvée qu’en 1888, au cours des travaux de percement de l’isthme de Panama.
De nombreuses légendes sont évidemment attachées à cette momie. L’une des plus étonnantes affirme que l’esprit d’Axolotl serait toujours vivant à l’intérieur de son corps momifié, mais qu’il ne pourrait se manifester qu’en de rares occasions, et notamment pendant les nuits de pleine lune.
Comme vous pouvez l’imaginer, la curiosité me poussa à me laisser enfermer dans le musée au cours d’une nuit de pleine lune. Je m’approchai de la momie et j’eus la surprise de voir la lueur des yeux d’Axolotl percer à travers les bandages et se tourner dans ma direction : je me sentis comme hypnotisé et je commençai à me déshabiller, sous l’impulsion d’une force irrésistible. Puis, Axolotl se défit de ses bandages, se leva, sortit de la vitrine derrière laquelle il reposait depuis plus d’un siècle, s’approcha de moi et s’empara de mes vêtements, tandis que je sombrais dans l’inconscience.
Lorsque je repris connaissance, Axolotl avait disparu avec mes vêtements et les rayons du soleil matinal commençaient à illuminer la pièce. Je tentai d’esquisser un mouvement, mais je me sentais comme paralysé : je compris alors que mon corps était emprisonné dans les bandelettes de la momie, mais que mon esprit avait été maintenu en vie, tout comme celui d’Axolotl l'vait été depuis l'année 1515. Je sentis mon sexe en érection, mais je n’avais évidemment aucun moyen de le toucher pour me soulager. Je compris alors que j’allais devenir la nouvelle attraction du musée jusqu’à ce qu’un autre visiteur imprudent vienne me remplacer. Je compris aussi que cette attente durerait peut-être plusieurs années, voire plusieurs siècles, et que je n’aurais même pas le moyen de me branler pour passer le temps…
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