Jeune voleur puni
par Pyrrhus le, 10/12/2010Alors que je regagnais mon appartement un dimanche soir vers minuit, après avoir passé un week-end à la campagne, je m’aperçus que la porte d’entrée était ouverte. Pas de doute : un cambrioleur était venu visiter mon appartement en mon absence – et il était encore là…
Après avoir respiré un grand coup, je regagnai ma voiture pour y chercher le pistolet d’alarme qui y était planqué en permanence – une arme peu dangereuse, à vrai dire, mais dont le gabarit ne pouvait qu’inspirer le respect. C’est dans la salle de séjour que je l’aperçus, tout occupé à ranger quelques menus objets dans un minable sac de voyage.
Comme au cinéma, je m’écriai: «Haut les mains»… Il se retourna vers moi, interloqué, et leva les mains en l’air tout en bredouillant: «Excusez-moi, je me suis trompé de porte»…
«Ben voyons! Et qu’est-ce que tu as mis dans ce sac? Je me demande ce que les flics vont penser de ça»…
Il me regarda d’un air suppliant: «Pitié! N’appelez pas la police! Je vous jure que c'est la première fois que je fais ça et que je ne recommencerai jamais!»
Je souris intérieurement en pensant à la punition que je lui réservais: «On va voir ça. Vide tes poches et file-moi tes papiers»…
Sans réfléchir, il me tendit son portefeuille tout en continuant de me supplier: «Pitié! Ne me faites pas de mal!»
J’ouvris son portefeuille: «Je vois que tu habites le quartier de Villeneuve! Eh bien, tu vas pouvoir y retourner, mais tu dois d’abord te déshabiller»…
Lui: «Pourquoi? Qu’est-ce que vous allez me faire?»
Moi: «Tu verras bien! Arrête de discuter et fous-toi à poil!»
Lui: «J’enlève aussi les chaussettes? Et le slip?»
Moi: «Evidemment, j’ai dit à poil! Je veux te voir aussi nu qu'un ver de terre!»
Il était maintenant à ma merci, entièrement nu, se servant de ses mains comme d’un cache-sexe pour dissimuler la partie la plus intime de son anatomie. Je lui lançai: «Bon, maintenant, dégage! Je garde tes fringues et ton matériel de cambriole en souvenir!»
Lui: «Mais qu’est-ce que je vais faire? Je n’ai pas de bagnole! Je ne vais quand même pas rentrer chez moi tout nu»…
Moi: «Eh bien si, justement! Mais comme je suis sympa, je te renverrai tes papiers par la poste - après les avoir photocopiés, bien sûr… Maintenant, file avant que je change d’avis!»
Je le suivis du regard par la fenêtre, alors qu’il traversait le parking de l’immeuble, nu des pieds à la tête. Après tout, il n’était qu’à une dizaine de kilomètres de chez lui et il ne risquait pas de prendre froid par cette belle nuit d’été…
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