Jumanji 2012
par Freddy le, 18/03/2012A la suite d’une longue enquête en Afrique centrale, le jeune réalisateur John Krueger s’était rendu célèbre dans le monde entier en diffusant une vidéo intitulée «Jumanji 2012». Il y dénonçait les agissements de Freddy Jason, un chef de guerre qui s’était arrogé le titre de «grand sorcier» et qui faisait régner la terreur dans l’enclave de Jumanji, territoire contesté entre l’Oubangui, le Soudan et le Congo.
La diffusion de cette vidéo incita les grandes puissances à envoyer sur place une force multinationale: abandonné par ses derniers partisans, Freddy Jason fut bientôt capturé dans son bunker dissimulé au cœur de la forêt vierge et transféré à La Haye pour y être jugé par la Cour pénale internationale.
Cité comme témoin, John Krueger fut confronté au «grand sorcier» qui refusa de répondre aux accusations du jeune réalisateur et se contenta de lui lancer cette phrase énigmatique: «Par ta faute, je finirai peut-être mes jours en prison, mais tu seras toi-même mon propre prisonnier jusqu’à la fin des temps»…
Quelques jours plus tard, Freddy Jason fut effectivement condamné à la détention perpétuelle et John Krueger put regagner tranquillement son appartement californien.
Mais, au cours de la nuit suivante, la police de San Francisco fut appelée pour venir contrôler un individu qui courait dans la rue entièrement nu, gênait la circulation et criait. Arrivés sur place, les policiers constatèrent que cet individu n’était autre que John Krueger, nu comme un ver et se masturbant frénétiquement…
Le jeune homme fut aussitôt conduit au poste où il expliqua qu’il avait été réveillé en sursaut et qu’une force irrésistible l’avait poussé à sortir de son appartement dans le plus simple appareil. Il attribua cette crise au surmenage et fut raccompagné chez lui après avoir passé le reste de la nuit en garde à vue.
Ayant regagné son appartement, John alluma machinalement son ordinateur pour consulter sa messagerie électronique. Il y découvrit avec stupeur un message de Freddy Jason qui disait ceci: «Je t’avais prévenu, John. Même du fond de ma cellule, j’ai le pouvoir de te contacter sur ta messagerie personnelle. Et chaque fois que je le voudrai, je t’obligerai à te mettre entièrement nu, où que tu sois, et à te comporter comme un animal en rut»…
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