Gage-exhib
par Skinny le, 12/03/2007C'est une mésaventure qui m'est arrivée au cours de la première année de ma vie professionnelle, alors que je venais tout juste d'achever mes études. Un soir d'été, j'ai invité quatre collègues de mon âge (entre 20 et 30 ans) à venir prendre un pot chez moi. J'habitais alors un petit appartement au 3ème étage d'un immeuble collectif plutôt résidentiel.
La soirée avait déjà été bien arrosée lorsque l'un des collègues a proposé une partie de strip-poker. Débutant à ce jeu, je n'ai pas tardé à perdre pied et je me suis donc retrouvé à oilp. Les collègues ont alors décidé de m'infliger un gage : je devais descendre, nu comme un ver, jusqu'en bas de l'immeuble et les appeler par l'interphone pour leur demander humblement la permission de rentrer chez moi...
Il était environ minuit. Comme je me montrais réticent, il m'ont fait sortir sans ménagement de l'appartement, m'ont poussé à poil dans l'ascenseur et ont appuyé sur le bouton pour me faire descendre jusqu'au rez-de-chaussée. Arrivé en bas, je n'avais plus d'autre solution que de les appeler par l'interphone : bien entendu, ils ont commencé par dire qu'ils ne savaient pas qui j'étais et qu'ils n'avaient pas l'intention de laisser un inconnu pénétrer dans l'immeuble ! Inutile de préciser que j'étais mort de trouille, craignant d'être surpris par un voisin dans cette tenue insolite...
Au bout de 5 minutes qui m'ont paru bien longues, ils ont actionné l'ouverture de la porte d'entrée de l'immeuble. Je suis remonté par l'escalier jusqu'au 3ème étage... pour constater évidemment que la porte de l'appart était fermée à clef ! C'est ainsi que j'ai dû finir la nuit dans le plus simple appareil à la porte de chez moi, courant me cacher dans le local du vide-ordures chaque fois que j'entendais le moindre bruit. Je peux l'affirmer : je n'ai pas connu de pire humiliation que cette fois-là, contraint de passer la nuit sur le palier, nu comme un ver, à la porte de mon propre appartement, et risquant à tout moment d'être surpris par les voisins dans un immeuble où presque tout le monde me connaissait ! ! !